C’est difficile de trouver un emploi en Belgique. Ça c’est connu. Et si en plus la peau est foncée, ça n’arrange pas les choses.
Bon ! Qu’est-ce qu’on fait alors? On croise les bras et on se met à pleurer à tout bout de champ sur notre sort ? Non. Il y a de ces insistances qui ne vous laissent pas un instant de répit.
Dans ce numéro, nous avons rencontré maman Marie-Cécile Ngamp. Elle nous a parlé de son combat quand elle cherche du travail. C’est ce genre d’insistance que nous devons exercer quand nous cherchons du travail. Elle a été mannequin, elle a vendu des glaces sucrées dans les Bas-Congo, des gaufres à Kinshasa et à Bruxelles, elle a été secrétaire. Elle a réappris le néerlandais, fait le graduat en cours du soir parce que les métiers qu’elle voulait faire l’exigeaient. Elle a travaillé comme déléguée commerciale dans plusieurs entreprises pharmaceutiques. Elle est retombée au CPAS mais elle refusa d’y rester longtemps. Elle a travaillé à la SABAM et aujourd’hui dans le cabinet du ministre flamand de la culture Bert Anciaux.
La miss Belgique 2005, Tatiana Silva, d’origine capverdienne, nous a rendu visite à notre stand à la Foire du Livre de Bruxelles. Elle est une jeune dame qui adore la lecture.
Rhode Makoumbou, artiste brazzavilloise que nous avons rencontrée à « Matonge en couleur » est une sculptrice et peintre de renom.
Joëlle Sambi écrit des nouvelles. Elle a été lauréate du prix du jeune écrivain francophone pour sa nouvelle « Religion ya kitendi». Elle était des nôtres à la foire du livre de Bruxelles.
Nous avons pris comme échantillon ces quatre mamans africaines de Belgique pour montrer que la recherche et le travail procure l’indépendance.
Nous avons parlé de l’enseignement spécial. Il faut bien suivre votre enfant. Il ne faut pas accepter l’enseignement spécial à la légère.
Nos salutations.